La tragédie de notre abandon psychique et physique

Très chers compagnons/gnes :

Permettez-moi de vous faire parvenir de ma tour de guet quelques mots sur…

…LA TRAGÉDIE DE NOTRE ABANDON PSYCHIQUE ET PHYSIQUE


Nul ne peut nier que, en faisant une comparaison entre l’humain et le divin, ISIS représente l’Éternel Féminin divin,tout comme OSIRIS est la représentation MASCULINE dans le panthéon des Dieux, là-bas aux confins de l’Olympe. En contrepartie, ici sur la terre, le sujet masculin devient ─ sans ses attributs divins ─ la représentation osirienne et, d’autre part, toutes les femmes deviennent, microcosmiquement parlant, une représentation de la très sacrée Isis.

Ceci dit, chaque sujet masculin doit s’efforcer, au cours de son passage sur terre, de devenir un Homme véritable ─ dans le sens gnostique profond ─, et toute femme doit également lutter pour acquérir les attributs qui sont attribués à l’aspect féminin de Dieu. C’est ainsi que fonctionne le binôme ciel-terre que le divin Theomegalogos a voulu créer sur la scène de la création.

Malheureusement, à cause de notre INCONSCIENCE, ni le pôle positif ─ le pseudo-homme de nos jours ─, ni non plus le pôle négatif ─ la femme de nos tristes jours du Kali-Yuga ─ ne ressentent en eux-mêmes la soif de SE RÉVOLUTIONNER intimement afin d’atteindre les hauteurs que le Créateur a prévues pour que son œuvre soit le fidèle reflet de lui-même.

Il est indéniable que nous vivons dans un monde marqué par la tragédie et les drames qui se succèdent chaque jour dans nos sociétés. Mais, la Gnose nous a justement été donnée pour que nos yeux s’ouvrent à ce panorama effrayant, et pas seulement nos yeux physiques mais aussi notre vision spirituelle.

Le V.M. Samael nous a parlé des milliers de fois dans ses conférences du fameux FROID LUNAIRE qui nous entoure dans tous les domaines de notre existence. Cependant, le plus grave a été et continuera d’être le fait que, malgré toutes ses disquisitions dialectiques, nous n’avons pas été capables d’affronter notre situation psychologique et physique, et nous laissons que cette terrible maladie que nous appelons ENTROPIE se développe dans notre anatomie animique et psychique. Pour cette raison, en plus de ne pas nous habituer à pratiquer avec ténacité L’AUTO-OBSERVATION de nous-même, nous avons permis à LA PARESSE et à l’INDIFFÉRENCE d’installer leur temple dans nos émotions et nos pensées, nous transformant finalement en perroquets capables de passer des heures à parler du Gnosticisme, mais lorsqu’il s’agit de transformer nos paroles en actes réels, nous restons tout simplement les mêmes.

Le Maître Samael a toujours mis l’accent dans ses œuvres et ses homélies sur la nécessité de nous entourer de forces qui éloignent de nous ce FROID LUNAIRE qui nous entoure constamment et nous rend malheureux. Et à cet égard, il nous signalait la nécessité d’avoir dans la maison, des fleurs, de la musique agréable ─ d’ambiance ou des grands maîtres de cet art ─, et, surtout, il insistait sur la nécessité urgente d’arracher de nous ce laisser-aller qui nous pousse à parler vainement sans arrêt, tombant ainsi dans le bavardage de nature ambiguë. Tout cela ─ nous disait le Vénérable ─ fait de nous quelque chose d’insipide, d’insubstantiel et d’insignifiant.

Une fois, chez le Vénérable Maître Samael, j’eus l’occasion d’entendre notre Patriarche insister auprès d’une dame sur l’urgence de ne pas SE NÉGLIGER au point de ressembler à une sorcière. Cette dame ne se coiffait pas, ni ne prenait soin de sa peau, elle n’avait même pas une odeur agréable, et, évidemment, entre autres états égoïques, cela ne lui permettait pas d’avoir un mari. Et, pourtant, cette dame insistait toujours sur le fait qu’elle avait besoin d’un mari, ce qui devenait une IRONIE.

Poursuivant son discours, le V.M. Samael disait qu’il ne comprenait pas comment une femme qui dirigeait nos chambres avancées pouvait remplir ses fonctions à l’intérieur de l’enceinte sans même arranger son visage et ses vêtements. « On dirait des créatures sorties d’un cimetière et amenées à quelque chose d’aussi sacré que nos activités », c’est ainsi que parlait notre Avatar à cette époque. Mais, comme toujours, malgré tout, beaucoup de compagnes sont restées des créatures spectrales partout où elles allaient. Mystères, mystères, mystères… !!!

En aucun cas, chers lecteurs, notre institution, la Gnose, ne pourrait être comparée au mouvement hippie qui a émergé dans les années soixante. Ce mouvement fut le produit de la mauvaise polarisation des foules avec l’onde dionysiaque. Ainsi ces gens prêchaient la négligence dans leurs habits, beaucoup de femmes étaient même nues dans ces festivals, beaucoup tombèrent enceintes sans jamais savoir qui avait été le père de leur enfant ou enfants, car elles couchaient avec tous les homoncules rationnels qui assistaient à ces festivals. Cela a déjà très bien été expliqué par notre Gourou dans un chapitre de l’une de ses œuvres. Ce chapitre a été baptisé du nom de « L’ONDE DIONYSIAQUE ». Dans ces rencontres hippies, les femmes portaient les cheveux totalement négligés, leurs visages étaient émaciés et, pour couronner le tout, ils et elles sombraient dans la consommation de drogues ─ LSD et autres ─ et les hommes commencèrent à se laisser pousser les cheveux jusqu’à devenir des HOMMES DES CAVERNES. La marijuana commença à se répandre sous toutes les latitudes, car les foules se mirent à imiter CETTE NOUVELLE VAGUE qui fut la cerise sur le gâteau de la dégénérescence de l’espèce humaine.

La fameuse RÉVOLUTION DE NOTRE CONSCIENCE implique aussi le fait de nous présenter, où que nous allions, de manière digne, de manière décente, de manière polie, en faisant attention à nos paroles, à nos émotions, à nos actes et, évidemment, à nos pensées. Nous ne parlons pas ici de devenir des bigots ou des robots, non. Nous parlons de prendre conscience de nos relations avec notre corps physique, avec nos amis et avec notre propre psychologie.

L’idiosyncrasie du gnostique devrait toujours être celle d’une personne qui fuit ses pensées négatives, ses chansons psychologiques égoïques, son ÉGOÏSME maladif voulant toujours être le CENTRE D’ATTENTION DE TOUS LES AUTRES. Il est très désagréable d’avoir devant soi toujours, toujours, toujours une personne qui ne vit qu’en se plaignant de la vie et, pour comble, en critiquant toujours tous ses compagnons en les traitant d’endormis, de trompeurs, d’hypocrites, etc., etc., etc.

Toutes ces manies et ces troubles font partie de notre psychologie de pacotille, et ces choses nous ferment les portes des temples dans les mondes internes et créent autour de nous une atmosphère qui repousse nos semblables. De cette façon, nous n’aurons jamais de vrais amis, de vrais compagnons, de vraies amitiés pour nous aider dans notre monde tridimensionnel. Pourquoi ? Tout simplement parce que personne n’aime côtoyer ceux qui sont toujours en train de chanter leur chanson psychologique partout.

Il est temps d’abandonner notre misère, chers lecteurs. Il est temps de tomber amoureux de la beauté de la nature, de prendre soin de nos foyers et de ne pas les transformer en une maison d’embrouilles perpétuelles. Il est temps d’apprendre à aimer nos semblables et de savoir aussi écouter leurs opinions sur la vie dans notre monde et sur la nature spirituelle.

Réfléchissons, mes amis et amies, sur ces choses qui, bien qu’il semble qu’elles n’aient pas d’importance, en ont, et BEAUCOUP, BEAUCOUP, BEAUCOUP…… !!!!

QUE LES BÉNÉDICTIONS DE L’ÉTERNEL SOIENT AVEC VOUS TOUS ET TOUTES POUR QUE PEU À PEU NOUS NOUS APPROCHIONS DE PLUS EN PLUS DE SON ROYAUME SACRÉ !

KWEN KHAN KHU

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