¿Hasta qué punto es necesario llevar nuestra muerte psicológica en este Camino? - Kwen Khan Khu

Très chers lecteurs :

Je crois nécessaire de vous écrire sur un sujet fondamental que nous pourrions intituler ainsi :

JUSQU’À QUEL POINT EST-IL NÉCESSAIRE DE PORTER NOTRE MORT PSYCHOLOGIQUE DANS CE CHEMIN ?

Durant de très nombreuses années, le V.M. Samael s’est brisé en voulant faire parvenir aux multitudes gnostiques l’impérieuse nécessité de MOURIR EN NOUS-MÊMES en profitant du gymnase psychologique que la vie nous apporte chaque jour. Il en est même arrivé à écrire trois livres à ce sujet intitulés : ÉDUCATION FONDAMENTALE, LA GRANDE RÉBELLION et PSYCHOLOGIE RÉVOLUTIONNAIRE, et malgré cet effort, ce travail intime n’est encore aujourd’hui toujours pas compris.

À ce sujet, l’Avatar du Verseau a fini par dire : « Vous les terriens, vous avez certaines zones du cerveau qui ne fonctionnent pas, car j’ai parlé de mille manières sur la mort psychologique et on dirait que personne ne me comprend… ».

Personnellement, je peux vous dire que, bien que le V.M. Samael ne soit pas physiquement avec nous, cette anomalie continue d’exister chez les étudiants gnostiques. Et c’est très grave pour un peuple qui veut, soi-disant, s’autoréaliser. Ce que j’ai pu vérifier directement dans le terrain de la vie quotidienne, c’est que le mal nommé homme d’aujourd’hui souffre d’un très grave problème appelé AUTO-IMPORTANCE qui, à son tour, engendre un état malfaisant que nous pouvons qualifier de l’adjectif d’AMOUR-PROPRE. Avec ces deux maladies psychologiques à l’intérieur de nous, tout changement transcendant que nous voulons réaliser dans notre psychologie bon marché s’avère impossible…

Quand quelqu’un se surestime, il ne va jamais reconnaître ses erreurs, outre le fait qu’il suppose, probablement, qu’il n’a pas d’erreurs et la condition fondamentale pour commencer VRAIMENT À MOURIR est, justement, de reconnaître qu’on est bourré d’erreurs provoquées par dix-mille agrégats indésirables que toute personne porte en elle. C’est la base de laquelle nous devons partir pour prendre au sérieux la NÉCESSITÉ DE MOURIR PSYCHOLOGIQUEMENT. Quand quelqu’un arrive vraiment à reconnaitre qu’il est un sac d’agrégats qui marche, il commence à donner une vraie valeur au SENS DE L’AUTO-OBSERVATION DE SOI-MÊME afin de découvrir ses faiblesses qui tourmentent sa vie.

Sur cette base, nous devons alors nous transformer en Sherlock Holmes, en détectives de nous-mêmes, pour découvrir au quotidien que nous sommes braillards, querelleurs, rancuniers, que nous haïssons, que nous trahissons, que nous adultérons, que nous voulons toujours avoir raison, que nous ne laissons pas aux autres l’occasion de parler, etc., etc., etc. Cependant, pour découvrir notre calamité, ce SENS DE L’AUTO-OBSERVATION doit être agile, il doit être le résultat du fait d’être ATTENTIFS comme la sentinelle en temps de guerre car, malheureusement, nous sommes bombardés par les IMPRESSIONS à chaque seconde et durant vingt-quatre heures par jour, ni plus ni moins.

C’est pour cette raison que le SENS DE L’AUTO-OBSERVATION est comme une lentille qui est atrophiée et pour le refaire fonctionner, nous devons l’exercer peu à peu, avec une patience et une ténacité infinies, afin de le refaire fonctionner. Nous devons NE PAS NOUS OUBLIER NOUS-MÊMES quand nous sortons de chez nous, nous devons nous observer pour nous rendre compte de la manière dont nous marchons, comment nous entrons dans notre voiture, comment nous conduisons ─ peut-être avec arrogance ? ─, comment nous parlons aux autres ─ avec suffisante peut-être ? ─, comment nous nous comportons avec le vendeur du supermarché, que pensons-nous de lui, quelle est notre attitude à l’heure de payer nos courses ─ peut-être voudrions-nous flirter luxurieusement avec la fille de la caisse ? ─, comment nous traitons nos petits frères mineurs ─ avec tendresse ou avec indifférence ? ─, comment nous agissons chez nous, comment nous parlons à notre conjoint ─ sur quel ton nous le faisons ─, de quelle manière nous réalisons notre travail avec le Grand Arcane ─ à quoi pensons-nous pendant que nous le faisons ?, le faisons-nous avec une attitude vraiment amoureuse ou mélangeons-nous notre luxure à nos prières ? ─, et à l’heure de manger, sommes-nous reconnaissants envers le Père pour les aliments qu’il a mis sur notre table ?, le prions-nous hypocritement, mécaniquement, car nous pensons tout mériter ?, et quand nous parlons, pensons-nous avant de parler pour ne pas être surpris par la mauvaise réaction de celui qui nous écoute ?, etc., etc., etc.

Il serait très long, lecteur avisé, d’écrire sur tout ce qu’englobe le SENS DE L’AUTO-OBSERVATION, mais je vous ai donné quelques cas de ce que pourrait être notre comportement quand il y a absence de cette auto-observation. Si nous n’appliquons pas cette technique de seconde en seconde, il est évident que les impressions de l’extérieur frapperont notre psyché et nos centres et, automatiquement, par manque d’auto-observation, nous réagirons immédiatement par le biais de n’importe lequel des dix mille agrégats que nous avons.

Et quel est le résultat que nous obtenons quand nous ne sommes pas en auto-observation ? Eh bien, il suffit seulement de jeter un coup d’œil sur le monde qui nous entoure pour voir comment nous sommes et nous rendre facilement compte  ─ si notre raison fonctionne ─ dans quel monde nous vivons. Notre monde est aujourd’hui un vrai ENFER, car personne ne veut, en aucun cas, accepter que nous ayons tous contribué avec notre absence d’AUTO-OBSERVATION à créer cette société dégoûtante dans laquelle nous sommes. Nous n’avons tous pensé qu’À NOUS-MÊMES et nous n’avons jamais pris la peine de nous mettre à la place des autres.

C’est pour cela qu’aujourd’hui, dans notre fameuse société, abondent les divorces, les crimes conjugaux, les assassinats, les vols, les guerres, le désordre social, le chaos économique, le chaos religieux, le chaos philosophique et, évidemment quand cela a lieu, l’édifice s’écroule, car il n’y a pas de colonnes ─ c’est-à-dire : VERTUS ─ qui le supportent.

Les couples jurent s’aimer jusqu’à la mort, mais en vérité ils ne récitent cela que dans le cadre d’un protocole social établit dans les cérémonies matrimoniales. Personnellement, j’ai eu des amis dans la vie horizontale qui, le jour-même de leur mariage, ce jour-même, le matin, avaient forniqué avec une autre femme. Comment pouvons-nous appeler cela ? Adultère ? Hypocrisie avec le conjoint ? Luxure extrême ? Irresponsabilité morale ? Le plaisir pour le plaisir ? Etc., etc. La vérité, c’est qu’un tel culot N’A NI NOM NI ADJECTIFS, mais nous savons qu’il est le résultat de L’ABANDON SPIRITUEL ET PSYCHOLOGIQUE de nous-mêmes. Nous en sommes arrivés à croire que NOUS ALLONS TRÈS BIEN. Voilà la suffisance qui nous caractérise, nous les aryens.

Le Maître Samael dit : « Les couples qui veulent prolonger leur lune de miel doivent comprendre ce que signifie pardonner au conjoint quand il commet des erreurs. Personne n’est parfait, nous sommes tous des marionnettes manipulées par nos chers agrégats psychologiques, c’est tout … ».

Cependant, quand on lit ces mots dans les œuvres de l’Avatar, on les lit pour lire, mais pas pour apprendre d’eux, voilà notre grave erreur ! Il est clair que dans ces conditions le CHANGEMENT INTÉRIEUR souhaité n’arrivera jamais dans nos vies, car où que nous allions nous répèterons toujours nos propres sottises, nos calomnies, nos médisances, nos « qu’en-dira-t-on », nos habituels raisonnements apparemment très logiques, etc., etc., etc., car nous penserons toujours que le Maître Samael a écrit ces mots pour d’autres personnes mais pas pour nous. Voilà notre AUTO-IMPORTANCE qui nous conduit à cette cécité psychologique…..

Le plus grave de tout cela, chers amis, c’est que nous pourrions être en train de faire le Chemin Secret mais sans la mort mystique suffisante. Où cela nous mènerait-il ? Eh bien, tout d’abord, nous pourrions être en train de nous transformer en Hanasmussen et nous ne le saurions pas. Nous savons déjà qu’un Hanasmussen est un AVORTON DE LA MÈRE DIVINE, quelque chose de mal fait. Mais pensons au meilleur des cas, que nous ayons fait par exemple le Grand Œuvre et nous avons détruit avec l’aide de Dieu-Mère notre horrible EGO, qu’arriverait-il si nous n’éliminions pas LES RÉSIDUS QUE LA BÊTE LAISSE à l’intérieur de tout Maître bien qu’il ait fait le GRAND ŒUVRE ? Eh bien simplement que ce Maître peut un jour quelconque être coincé par l’un de ces résidus et ce résidu lui fait perdre sa PIERRE BÉNIE dont la conquête lui a été si difficile. Ces « Maîtres », généralement, gardent un certain air de despotisme envers les autres, de certains airs de misanthropie et, aussi incroyable que cela paraisse, ils peuvent être victimes de la mythomanie raffinée… C’est la raison pour laquelle il y a peu de MAÎTRES PARFAITS, appelés ésotériquement ISCHMETCH…

« Pour jouir d’une vraie PERFECTION DE LA MAÎTRISE, il est nécessaire d’avoir embrassé le fouet du bourreau », disait le Maître Samael. Tous ces Maîtres qui dissimulent leur RANCŒUR ou LEUR SUFFISANCE en s’enfermant dans un silence HYPOCRITE sont des Maîtres, oui, mais avec des résidus très dangereux. Ce fut la raison pour laquelle, durant le Congrès Gnostique International d’Anthropologie célébré dans la ville de Guadalajara ─ Jalisco, Mexique ─, le Maître se laissa photographier en train d’embrasser deux autres Maîtres qui, malheureusement, avaient créé avec leurs attitudes deux courants qui se disputaient entre eux, voulant être les favoris du Maître Samael face au public. L’Avatar les embrassait vraiment, mais ces deux autres Maîtres, à cette époque-là, commettaient, sans le vouloir, un attentat contre la propre Gnose, car ils étaient sur le point de la diviser pour toujours. Maintenant, le Maître se trouve dans les mondes supérieurs jouissant de la perfection de son travail, l’un de ces deux Maîtres a, miraculeusement, sauvé sa maîtrise, mais l’autre est en train d’involuer…

Aujourd’hui plus que jamais, cher lecteur, prend vie cette phrase de Shakespeare : « TO BE OR NOT TO BE, THAT IS THE QUESTION » ─ ‘Être ou ne pas être, telle est la question’ ─…

AVRO CLAVSA PATENT.
─‘L’or ouvre les portes fermées’─.
Kwen Khan Khu

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