Très aimés amis et amies :
C’est avec un immense plaisir que je m’apprête à vous faire parvenir quelques lignes sur un sujet extrêmement important que nous appellerons :
QUE SIGNIFIE OBÉIR À LA VOLONTÉ DU PÈRE ?
Apparemment, quand nous parlons d’appliquer la volonté du Père, nous croyons presque toujours qu’avec nos actes quotidiens nous sommes en train de la faire. Rien de plus absurde et chimérique.
Avant tout, pour faire la volonté de l’ÊTRE il est indispensable que nous acceptions son existence, que nous croyions en Lui profondément et que nous soyons prêts à suivre ses directives, quelles qu’elles soient.
Ces chanceux qui sont arrivés à voir directement leur ÊTRE RÉEL à l’aide d’une expérience astrale ou onirique, savent déjà au moins qui est cette énergie merveilleuse qui est la portion de Dieu en chacun de nous.
Une fois, dans la maison du Vénérable Maître Samael, dans le monde physique, je demandai à l’éminent :
─Maître, comment saurions-nous que nous faisons la volonté de l’ÊTRE à un moment donné ?
La réponse fut la suivante :
─Si ce que tu fais relève du sentiment juste, de la pensée juste et de l’action juste, alors tu peux être sûr que tu fais la volonté de l’ÊTRE…
Ces mots se sont avérés être un guide pour moi durant de nombreuses années, surtout quand j’accomplissais des missions d’expansion de nos enseignements sacrés. Évidemment, plus tard dans le temps, à mesure que mon progrès spirituel augmentait, il m’a été alors plus facile de sentir la volonté de mon Père qui est en secret et d’y obéir.
Il faut savoir que pour faire dans notre vie la volonté de l’ÊTRE, il est indispensable de renoncer à nos caprices face à de très nombreuses circonstances, qu’il s’agisse de circonstances sentimentales, familiales, économiques, religieuses, philosophiques, etc., etc., etc.
À de nombreux moments, depuis ce Bureau de Coordination, j’ai connu des cas de jeunes filles qui nous ont consultés sur la convenance ou non d’unir leurs vies à un certain sujet, et, tristement, bien que nous leur ayons indiqué l’INCONVENANCE de cette relation, nous avons appris par la suite que cette fille qui nous avait consulté avait décidé, pour sa part, de faire la volonté du MOI et était allée vivre avec le prétendu « bien-aimé ». Le temps, plus tard, détermina l’échec de cette union et quand cette jeune fille voulut rectifier, elle avait déjà perdu beaucoup de ses valeurs animiques et avait subi divers préjudices moraux.
Souvenons-nous ici de ce récit que nous citent les Saintes Écritures et dans lequel on nous dit que Dieu voulut mettre l’obéissance d’Abraham à l’épreuve et lui ordonna de sacrifier son propre fils. La Bible nous raconte que ce fut quelque chose de très dur moralement pour Abraham et qu’il eut du mal à convaincre son épouse de la nécessité d’obéir au Père, à l’ÊTRE. Devant ce panorama, Abraham monta sur un mont où on lui avait indiqué de faire cet holocauste, et quand il était sur le point d’accomplir l’ordre de Dieu, il entendit une voix qui lui dit : « Abraham, Abraham, arrête, ne sacrifie pas ton fils, ce que je voulais savoir, c’était jusqu’où allait ta fidélité pour moi ! ».
Cela fut évidemment une source de joie énorme pour Abraham et pour son épouse, car en obéissant au Seigneur ils avaient réussi à garder leur fils Isaac en vie.
Souvenons-nous aussi de l’histoire de Job quand il fut testé dans sa foi et dans sa fidélité envers le Créateur. L’ÊTRE donna la permission aux ténèbres de soumettre Job à une épreuve de fidélité et de patience, et dans ce but il permit que Job souffre d’une lèpre qui dura huit ans. Durant ces années terriblement difficiles, Job n’a jamais protesté contre Dieu, ni réagit avec colère devant ces circonstances. Au terme de ces huit années, le Créateur considéra que Job était absolument fidèle à ses desseins et cette maladie s’arrêta et, en outre, Dieu fit que ses chairs se régénérèrent totalement. Évidemment, ce récit a aussi un sens symbolique que nous, les gnostiques, connaissons, mais les faits furent les faits au point qu’ils devinrent partie intégrante des processus sacrés de l’âme humaine tâchant de réaliser tout le Chemin Secret…
La vie, cher lecteur, est une épreuve constante pour nous tous, et nous ne pourrons sortir victorieux de ces épreuves qu’en faisant appel à l’obéissance à notre Père qui est en secret.
Quand nous sommes accablés par les coups de fouet que notre existence nous donne, le mieux est d’avoir recours à la méditation et à la prière, en suppliant à tout moment à l’ÊTRE « Que ta volonté soit faite et non la mienne »… Et notre Père connait des remèdes et des remèdes pour calmer nos angoisses, douleurs, impatiences, doutes qui nous tourmentent, etc., etc., etc., ne l’oublions pas.
Le Maître Aberamentho lui-même, même en connaissant le drame qui l’attendait, quand il pria sur le Mont des Oliviers s’adressa à son Père qui est en secret et pria en disant : « Seigneur, Seigneur, si c’est possible éloigne de moi ce calice, mais que ta volonté soit faite et non la mienne »…
C’est une preuve du courage suprême que nous devons avoir face aux âpretés de notre vie.
De même quand nous récitons le NOTRE PÈRE, il y a en lui une partie qui dit : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel »… Mais faisons-nous la volonté du Père de nos jours ? Le Père nous ordonne-t-il de produire des guerres et des armes atomiques pour tuer nos semblables ? Le Père veut-il que nous devenions homosexuels, lesbiennes, travestis, gays, etc., etc., etc. ? L’ÊTRE veut-il que nous avortions les enfants qui sont en gestation ? Le Père produit-il des aliments transgéniques qui tuent les multitudes ? Le Père veut-il que la famine existe alors que les richesses que nous possédons son utilisées pour fabriquer des fusées qui nous emmènent sur la lune ? Évidemment que non. L’ÊTRE est magnanime, caritatif, il sait bien que le sexe est sacré et que c’est notre rédemption et notre salut. Toutes ces folies sont produites par notre Ego, qui avec son hypocrisie veut nous faire croire que nous faisons la volonté du Père. Nous devons réfléchir profondément sur cela.
Une autre fois, là-bas même, dans la maison du Vénérable Maître Samael, je demandai au béni :
─Maître, que se serait-il passé si au lieu de devenir instructeur gnostique j’avais continué à étudier le droit à l’université ?
Réponse :
─Eh bien, tu serais diplômé, tu serais un excellent avocat, tu aurais beaucoup d’argent, mais tu serais plein de karma à payer dans cette existence et dans la prochaine.
Je confesse que cette réponse me laissa abasourdi et, même si je sentais déjà dans mon cœur le souhait de devenir diffuseur de ces enseignements sacrés, ma détermination d’apporter ce message aux multitudes s’enracina beaucoup plus dans mes entrailles.
Ainsi, mes amis et amies, faire la volonté du Père n’est pas une chose mentale ou une phrase quelconque, c’est quelque chose de très sérieux et nous devons être patients pour que le Père nous fasse voir, internement ou par les faits de la vie quotidienne, ce qu’Il veut pour nous.
À un autre moment, j’eus à nouveau l’occasion de demander au V.M. Samael la chose suivante :
─Quels seraient les signes du Père pour nous indiquer que nous sommes en train de faire sa volonté et non celle de l’Ego animal ?
Réponse :
─Quand tu vois que tout ce que tu entreprends concernant quelque chose que tu veux obtenir va comme sur des roulettes, cela signifie que l’ÊTRE est avec toi. Par contre, quand tu vois que tout ce que tu entreprends concernant un objectif que tu t’es fixé commence à avoir à chaque moment des obstacles, des difficultés, des incertitudes, des problèmes de tout type, etc., etc., etc., cela signifie que l’ÊTRE n’est pas d’accord avec ce que tu as l’intention de faire, compris ?
─Parfaitement compris, cher Maître ! ─ fut ma réponse.
Je termine ce message, patients lecteurs, en vous laissant quelques phrases pour votre réflexion :
« L’obéissance affectueuse est une double obéissance ».
Sœur Juana Inés de la Cruz
« Savoir obéir est la science la plus parfaite ».
Tirso de Molina
« Fais ce que ton maître t’ordonne et assieds-toi avec lui à table ».
Cervantes
« Piété et obéissance, voilà les deux racines de l’humanité ».
Confucius
MEMENTO MORI.
─‘Rappelle-toi que tu mourras un jour’─.
KWEN KHAN KHU