La bataille d’Anghiari est une fresque de Léonard de Vinci

Très aimés amis/amies :

Je vous fais parvenir avec un immense plaisir deux peintures, l’une d’elles attribuée à nouveau à Léonard de Vinci et l’autre à Michel-Ange Buonarroti.

Je vous joins, avant tout, les commentaires que les profanes ont exprimés sur ces deux œuvres d’art, voyons :

« La bataille d’Anghiari est une fresque de Léonard de Vinci, actuellement perdue. Elle fut peinte sur un mur de la Salle des Cinq-Cents du Palazzo Vecchio de Florence. Léonard quitta Florence en laissant la peinture inachevée et celle-ci disparut ensuite quand la rénovation décorative de la grande salle fut confiée à Giorgio Vasari. La peinture avec ses sept personnages et ses quatre chevaux a pu être reconstituée grâce à plusieurs des dessins préparatoires élaborés par Léonard de Vinci et par de nombreuses copies. La plus célèbre de ces répliques de la fresque perdue fut réalisée par Peter Paul Rubens et elle est conservée au Musée du Louvre ».

La bataille d’Anghiari est une fresque de Léonard de Vinci

« L’histoire nous dit aussi que le Grand Conseil de Florence avait réuni les deux plus importants artistes florentins de la Renaissance : Léonard et Michel-Ange, pour orner les murs de la grande salle avec deux œuvres monumentales de sept mètres sur dix-sept. Michel-Ange devait représenter la bataille de Cascina, tandis que Léonard peindrait la bataille d’Anghiari sur le mur opposé. Mais la fresque resta inachevée, soi-disant à cause de l’échec de la technique expérimentale qu’il utilisa pour réaliser l’œuvre. Le contrat de Léonard fut signé par nul autre que Machiavel ─ Niccoló di Bernardo dei Machiavelli ─.

On sait que Michel-Ange n’arriva pas non plus à achever l’œuvre, ne terminant que partiellement la grande peinture. Pour votre intérêt, nous joignons la peinture murale de Michel-Ange, la bataille de Cascina ─ copie réalisée par Bastiano da Sangallo ─ ».

Michel-Ange, la bataille de Cascina

Sincèrement, chers lecteurs, cette œuvre de Michel-Ange ne semble pas représenter une bataille historique. Pas plus que celle de Léonard qui représente les guerriers avec un casque et une armure de manière purement symbolique. Il s’agit plutôt d’illustrer des questions du chemin intérieur.

En réalité, la peinture de Léonard nous montre les luttes internes entre les sept péchés capitaux et les quatre corps, à savoir : le physique, l’astral, le mental et le causal ; les sept péchés capitaux représentés par les sept personnages qui se battent à mort. C’est ainsi que le Moi travaille à l’intérieur de chacun de nous. Le Moi ne connait que la violence et la pratique constamment, c’est sa dynamique.

En nous référant maintenant à la peinture de Michel-Ange, nous trouvons des symboles merveilleux, tels que sortir des eaux, en montrant en plus l’épine dorsale, se vêtir des habits de l’âme, porter un casque avec l’aigle sur le dessus, couvrir la tête d’un lin blanc…

Le personnage central barbu, le seul qui porte une lance, attire notre attention. Ce personnage symbolise l’ÊTRE intérieur profond luttant pour récupérer ses parties autonomes et auto-conscientes qui le composent. Cela nous rappelle le drame de Moïse. Nous avons tous besoin d’être sauvés des eaux.

Au-dessus de cet homme barbu nous voyons un guerrier soufflant dans une trompette. Ceci est fait par une partie de l’ÊTRE qui essaye d’attirer l’attention de toutes les autres forces ontologiques.

Observez qu’au lieu d’armes, nombre des personnages utilisent des bâtons. Alors voici la question : qui va au combat avec des bâtons ? Il s’agit bien sûr d’un symbole alchimique.

Il est indéniable que ces deux grandes œuvres furent sabotées par le machiavélisme de l’humanoïde rationnel.

Je vous fais parvenir maintenant quelques phrases pour activer vos réflexions :

« Les grands hommes sont simples et les moyens sont verbeux, pour la même raison que les lâches sont fanfarons et les courageux non ».
Balmes

« L’homme s’élève au-dessus de la terre avec deux ailes : la simplicité et la pureté. La simplicité doit être dans l’intention et la pureté dans l’affection ».
Kempis

« L’enfant et le vieillard n’ont pas d’autre espoir que la sensibilité des autres ».
Le Tourneur

« La vraie seigneurie est de ne rien posséder ».
Sainte Thérèse

« Ce que tu penses appartient à tous. Ce que tu ressens est à toi seulement. Si tu veux que ce que tu penses soit à toi, tu dois le ressentir. »
Schiller

QUOD SCRIPSI, SCRIPSI.
─‘Ce que j’ai écrit est écrit’─.
KWEN KHAN KHU

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